AdvertisementPASSER L'ANNONCEL'État australien de Nouvelle-Galles du Sud, dont Sydney est la capitale, a adopté mercredi de nouvelles lois qui restreignent davantage la possession d'armes à feu et autorisent la police à mettre fin aux manifestations, en réponse à l'attentat terroriste de la semaine dernière contre une célébration de Hanoukka. Cette législation intervient seulement 10 jours après la fusillade de masse la plus meurtrière du pays depuis des décennies, qui a fait 15 morts à Bondi Beach, à Sydney. Il s'agit de la première d'une série de mesures que les dirigeants du pays ont promises à la suite du massacre afin de renforcer les lois sur les armes à feu, d'incriminer les discours haineux et de sévir contre les groupes qui propagent une idéologie extrémiste. L'ensemble des lois a été adopté à 3 heures du matin, après un long débat. Chris Minns, le premier ministre de Nouvelle-Galles du Sud, a reconnu qu'il s'agissait de mesures extraordinaires qui seraient controversées, mais a déclaré qu'elles étaient proportionnées et nécessaires pour assurer la sécurité du public à la lumière de l'attentat de Bondi. « Sydney et la Nouvelle-Galles du Sud ont changé à jamais à la suite de cette activité terroriste de dimanche dernier », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à la suite de l'adoption. Les nouvelles lois confèrent de larges pouvoirs à la police pour interdire et disperser les manifestations pendant une période allant jusqu'à 90 jours après qu'un incident a été déclaré comme étant du terrorisme. Ces restrictions ont suscité l'inquiétude des législateurs, des militants et de certains chefs religieux, qui craignent qu'une association injuste ne soit établie entre les actions des deux hommes armés à l'origine de la fusillade de masse et les manifestants, en grande partie pacifiques, qui expriment leurs préoccupations concernant la situation humanitaire c