Actualités en direct : l'avenir du Soudan est en suspens alors que Khartoum propose un plan de paix

Dans un dernier effort pour mettre fin au conflit dévastateur au Soudan, le premier ministre du pays a présenté un plan de paix au Conseil de sécurité des Nations Unies cette semaine. La proposition, qui prévoit que les forces paramilitaires Rapid Support Forces (RSF) abandonnent le contrôle du territoire qu'elles occupent et se désarment, a été accueillie avec scepticisme par les RSF, qui l'ont rejetée comme étant un "fantasme".

Le conflit entre l'armée et les RSF dure depuis plus de deux ans et demi, faisant des dizaines de milliers de morts et déplaçant des millions de personnes. Les RSF, dirigées par Mohamed Hamdan Dagalo, ont été accusées de commettre des atrocités et des violations des droits de l'homme, tandis que l'armée a été critiquée pour sa gestion de la crise.

Le plan de paix du premier ministre a été présenté au Conseil de sécurité des Nations Unies le 20 décembre 2025, dans le but de trouver une résolution au conflit. Cependant, les RSF ont rejeté la proposition, citant des inquiétudes concernant sa faisabilité et le manque de garanties pour leur sécurité.

La communauté internationale observe la situation au Soudan avec une inquiétude croissante, les Nations Unies avertissant que la violence s'aggrave. Les Nations Unies ont appelé à un cessez-le-feu immédiat et à un retour aux négociations, mais jusqu'à présent, il n'y a pas eu de signe de percée.

Le conflit au Soudan a ses racines dans l'histoire complexe et la politique du pays. Les RSF ont été formées en 2013 en tant que groupe de milice pour lutter contre les rebelles dans la région occidentale du Darfour. Cependant, elles sont depuis devenues une force puissante dans la politique soudanaise, leur leader, Mohamed Hamdan Dagalo, jouant un rôle clé dans les luttes de pouvoir du pays.

Alors que la situation au Soudan continue de se dégrader, la communauté internationale exhorte les parties impliquées à retourner à la table des négociations. L'Union africaine, l'Union européenne et les États-Unis ont tous appelé à une résolution pacifique du conflit, mais jusqu'à présent, il n'y a pas eu de signe de percée.

L'avenir du Soudan est en suspens, avec des millions de personnes déplacées et des dizaines de milliers de morts. La communauté internationale observe avec anxiété, espérant qu'une résolution pacifique puisse être trouvée avant qu'il ne soit trop tard.