La Grande Vallée du Carbone du Kenya, une région géothermique située dans le centre-sud du Kenya, a été choisie comme site d'un nouveau projet audacieux pour lutter contre le changement climatique. Les actions d'Octavia Carbon, une entreprise spécialisée dans la capture et l'utilisation du carbone, ont augmenté après l'annonce en juin d'un partenariat avec le gouvernement kényan pour exploiter l'énergie géothermique de la région et réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Le partenariat vise à utiliser le potentiel considérable de la Grande Vallée du Rift, où cinq centrales géothermiques génèrent déjà environ un quart de l'électricité du Kenya. Cependant, une partie de l'énergie produite par ce processus s'échappe dans l'atmosphère, tandis que davantage reste sous terre en raison du manque de demande. Octavia Carbon prévoit de puiser dans cette énergie excédentaire et de la convertir en une ressource précieuse, telle que des carburants, des produits chimiques ou des matériaux de construction, réduisant ainsi l'empreinte carbone de la région.

Selon le Dr Sophia Patel, PDG d'Octavia Carbon, "Ce partenariat représente un pas important vers un avenir plus durable. En exploitant l'énergie géothermique de la Grande Vallée du Rift, nous pouvons non seulement réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais également créer de nouvelles opportunités économiques pour la communauté locale." L'entreprise a déjà commencé la construction d'une installation de capture du carbone de pointe, qui devrait être opérationnelle d'ici la fin de 2025.

La Grande Vallée du Rift, une dépression de 4 000 miles de long dans la Terre, s'est formée il y a 25 millions d'années lorsque les plaques tectoniques nubiennes et somaliennes se sont séparées. Ce processus géologique a créé un paysage unique caractérisé par une activité volcanique, des évents de vapeur et des sources chaudes bouillonnantes. L'énergie géothermique de la région est le résultat de magma situé à quelques miles sous la surface, qui chauffe l'eau souterraine, produisant de la vapeur qui peut être exploitée pour générer de l'électricité.

Le gouvernement kényan a activement promu le développement de l'énergie géothermique dans la région, reconnaissant son potentiel pour réduire la dépendance du pays aux combustibles fossiles et atténuer les impacts du changement climatique. "Ce partenariat est un témoignage de notre engagement en faveur d'un avenir à faible émission de carbone", a déclaré le secrétaire du Cabinet de l'Environnement et des Forêts, Keriako Tobiko. "Nous croyons que l'énergie géothermique a le potentiel de transformer notre économie et d'améliorer la vie de nos citoyens."

Alors que le partenariat a suscité l'enthousiasme parmi les environnementalistes et les investisseurs, certains critiques ont exprimé des inquiétudes quant à la scalabilité du projet et à ses impacts environnementaux potentiels. "Nous devons nous assurer que ce projet est réalisé de manière à donner la priorité à la communauté locale et à minimiser son empreinte environnementale", a déclaré le Dr Jane Wanjiru, une activiste environnementale locale. "Nous ne pouvons pas nous permettre de répéter les erreurs du passé."

Au fur et à mesure que le projet avance, Octavia Carbon et le gouvernement kényan devront répondre à ces préoccupations et veiller à ce que les avantages du projet soient partagés de manière équitable entre toutes les parties prenantes. Le succès de ce partenariat dépendra de la capacité de toutes les parties à travailler ensemble et à trouver un équilibre entre le développement économique et la durabilité environnementale.

Dans les prochains mois, le projet fera l'objet d'une série d'études de faisabilité et d'évaluations de l'impact environnemental pour déterminer le meilleur cours d'action. Le gouvernement kényan a également annoncé des plans pour établir un nouveau cadre réglementaire pour superviser le développement de l'énergie géothermique dans la région. À mesure que le projet progresse, il sera étroitement surveillé par les environnementalistes, les investisseurs et les décideurs politiques du monde entier.