Des activistes hindouistes ont tenté de prendre d'assaut la Haute Commission du Bangladesh à New Delhi, en Inde, le 23 décembre, alors qu'ils manifestaient contre la nation voisine pour son incapacité à protéger ses minorités hindoues. La manifestation fait suite au lynchage et à la crémation publique d'un homme hindou de 25 ans, accusé de blasphème.
Selon des témoins oculaires, les manifestants, en grande partie affiliés au mouvement hindouiste, se sont rassemblés devant la Haute Commission du Bangladesh dans l'après-midi, exigeant que le gouvernement bangladais prenne des mesures immédiates pour protéger sa population hindoue. "Nous sommes ici pour exprimer notre indignation et notre déception face à l'inaction du gouvernement bangladais dans la protection de ses citoyens hindous", a déclaré un manifestant, qui a souhaité rester anonyme. "Le lynchage de l'homme hindou de 25 ans est un rappel poignant des dangers auxquels sont confrontés les hindous au Bangladesh".
L'incident en question s'est produit dans une zone rurale du Bangladesh, où l'homme hindou de 25 ans a été accusé de profaner le Coran. Une foule de locaux l'a ensuite lynché et brûlé, provoquant une vague d'indignation et de condamnations de la part des groupes de défense des droits de l'homme et de la communauté internationale. "C'est un rappel tragique de la nécessité d'une plus grande tolérance et compréhension entre les différentes communautés", a déclaré un porte-parole de la Haute Commission du Bangladesh en Inde. "Nous condamnons le lynchage dans les termes les plus forts possibles et travaillons à ce que les responsables soient traduits en justice".
Le mouvement hindouiste, qui prône la promotion de la culture et des valeurs hindoues, a été un critique virulent de la gestion par le gouvernement bangladais des droits des minorités. Le mouvement a accusé le gouvernement de ne pas protéger sa population hindoue, qui subit une persécution et une violence généralisées au Bangladesh. "Le gouvernement bangladais a la responsabilité de protéger tous ses citoyens, quelle que soit leur foi ou leur origine", a déclaré un porte-parole du mouvement hindouiste. "Nous allons continuer à exiger des actions du gouvernement bangladais jusqu'à ce que nos demandes soient satisfaites".
La manifestation devant la Haute Commission du Bangladesh à New Delhi est la dernière d'une série de manifestations organisées par le mouvement hindouiste ces dernières semaines. Le mouvement a également critiqué la gestion par le gouvernement indien des droits des minorités, en particulier à la suite d'une série d'incidents de haut profil impliquant des violences hindoues-musulmanes. "Nous ne manifestons pas seulement contre le gouvernement bangladais, mais également contre l'inaction du gouvernement indien dans la protection de ses citoyens hindous", a déclaré un manifestant. "Nous voulons que le gouvernement indien prenne des mesures concrètes pour répondre aux préoccupations de la communauté hindoue".
Le statut actuel de la manifestation est incertain, avec des rapports suggérant que les manifestants ont finalement été dispersés par la police. Le gouvernement bangladais n'a pas encore commenté l'incident, mais devrait émettre un communiqué dans les prochains jours. L'incident a provoqué une vague d'indignation et de condamnations de la part des groupes de défense des droits de l'homme et de la communauté internationale, de nombreux appelant à une action plus forte pour protéger les droits des minorités au Bangladesh.
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