L'Assemblée nationale du Venezuela a adopté une loi mardi qui prévoit des peines sévères pour ceux qui soutiennent ou aident à financer les blocus et les actes de piraterie, pouvant aller jusqu'à 20 ans de prison. La législation a été approuvée après que les États-Unis ont saisi des pétroliers liés au Venezuela, des actes que le gouvernement du président Nicolas Maduro a dénoncés comme des actes de piraterie sans loi.
Selon les législateurs, la loi vise à protéger l'économie nationale et à éviter l'érosion du niveau de vie de la population. Giuseppe Alessandrello, un législateur, a présenté la loi devant l'Assemblée nationale, déclarant que "cette loi cherche à protéger l'économie nationale et à éviter l'érosion du niveau de vie de la population." L'Assemblée nationale, contrôlée par le parti au pouvoir de Maduro, a voté en faveur de la législation.
La loi cible les individus et les entités qui fournissent un soutien financier ou logistique aux blocus et aux actes de piraterie, que le gouvernement vénézuélien considère comme une menace pour sa sécurité nationale et son économie. Les peines pour violation de la loi comprennent jusqu'à 20 ans de prison, des amendes et des saisies de biens. La loi établit également un comité spécial pour enquêter et poursuivre les cas de piraterie et de blocus.
Le gouvernement vénézuélien a critiqué les actions des États-Unis, qu'il considère comme une tentative d'étouffer son économie et de saper sa souveraineté. Maduro a à plusieurs reprises dénoncé le blocus américain comme une forme de guerre économique. Les États-Unis, en revanche, ont argumenté que leurs actions sont nécessaires pour empêcher le gouvernement vénézuélien d'utiliser les revenus pétroliers pour financer son armée et son régime autoritaire.
La loi a reçu des réactions mitigées de la part des observateurs internationaux. Certains ont accueilli favorablement la mesure comme une étape nécessaire pour protéger l'économie vénézuélienne, tandis que d'autres ont exprimé des inquiétudes quant au potentiel d'abus des droits de l'homme et à la cible des groupes d'opposition. Les États-Unis n'ont pas commenté la loi, mais ont continué à maintenir leurs sanctions économiques contre le gouvernement vénézuélien.
La loi entrera en vigueur immédiatement, et le gouvernement vénézuélien a juré de la faire respecter strictement. Le comité spécial établi par la loi commencera à enquêter sur les cas de piraterie et de blocus, et ceux qui seront reconnus coupables feront face à des peines sévères. La loi est considérée comme un élément clé des efforts du gouvernement vénézuélien pour protéger son économie et sa souveraineté face à la pression américaine.
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