Élection présidentielle au Honduras : le candidat soutenu par Trump, Nasry Asfura, déclaré vainqueur

Dans une élection présidentielle disputée et retardée, Nasry Asfura, un candidat conservateur soutenu par le président américain Donald Trump, a été déclaré vainqueur au Honduras. Selon le Conseil électoral national (CNE), Asfura a obtenu 40,3 % des voix, devançant Salvador Nasralla du Parti libéral de centre-droit, qui a obtenu 39,5 %. L'élection, qui a eu lieu il y a plusieurs semaines, a été marquée par des problèmes techniques et des allégations de fraude.

Le CNE a annoncé les résultats finaux mercredi, plus de 20 jours après le vote, suscitant des inquiétudes quant à la légitimité du processus. Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a exhorté toutes les parties à respecter le résultat, disant : "afin que les autorités honduriennes puissent assurer une transition pacifique du pouvoir." Asfura, dans un message sur X, a promis de gouverner de manière responsable, déclarant : "Honduras : je suis prêt à gouverner. Je ne vous décevrai pas."

L'élection a été très disputée, Asfura remportant la victoire avec moins de 1 % des voix, selon le CNE. La victoire du candidat du Parti national a été considérée comme une grande surprise, étant donné la forte performance du Parti libéral de centre-droit. Le Parti libéral était censé gagner, mais la campagne d'Asfura, soutenue par Trump, a réussi à gagner de l'élan dans la dernière ligne droite.

L'élection a été marquée par la controverse, avec des allégations de fraude et des problèmes techniques retardant l'annonce des résultats. L'armée hondurienne s'est engagée à assurer un transfert de pouvoir post-électoral ordonné, mais le résultat est susceptible d'être contesté dans la nation centro-américaine. Le résultat de l'élection a des implications importantes pour le Honduras, un pays confronté à des niveaux élevés de pauvreté, de criminalité et de corruption.

Dans les suites de l'élection, le Honduras a émis un mandat d'arrêt contre l'ancien président Juan Orlando Hernandez, qui avait été grâcié par les États-Unis plus tôt cette année. Cette mesure est considérée comme un grand pas vers la responsabilité et la justice dans le pays.

Alors que le Honduras se prépare à un nouveau gouvernement, la communauté internationale observe de près. Les États-Unis, en particulier, ont un intérêt important dans le résultat, étant donné leurs liens étroits avec la nation centro-américaine. La victoire d'Asfura est susceptible d'être considérée comme un développement important dans les relations États-Unis-Honduras, le soutien de Trump étant considéré comme un facteur clé dans le succès de sa campagne.

Dans un communiqué, le secrétaire d'État américain Marco Rubio a exhorté toutes les parties à respecter le résultat, disant : "afin que les autorités honduriennes puissent assurer une transition pacifique du pouvoir." La victoire d'Asfura est susceptible d'être accueillie avec un mélange de réactions, certains accueillant favorablement sa promesse de gouverner de manière responsable, tandis que d'autres expriment des inquiétudes quant à la légitimité du processus.

Le résultat de l'élection est susceptible d'être contesté dans les prochains jours, le Parti libéral et d'autres groupes d'opposition s'engageant à contester les résultats. L'armée hondurienne s'est engagée à assurer un transfert de pouvoir post-électoral ordonné, mais l'avenir du pays reste incertain.

Alors que le Honduras regarde vers l'avenir, une chose est claire : le pays est confronté à des défis importants, de la pauvreté et de la criminalité à la corruption et à l'inégalité. Le nouveau gouvernement, dirigé par Asfura, devra aborder ces questions de front si il veut réussir à offrir un avenir meilleur au peuple hondurien.